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Châteauneuf-du-Pape Millésime 1987
L’AOC Châteauneuf-du-Pape est une pépite de la vallée du Rhône. Elle est célèbre pour l’ensemble de ses vins qu’ils soient rouges ou blancs. C’est en cela que chaque cépage que l’on utilise apporte son identité, sa personnalité. Les vins ont un rapport qualité/prix évident quand on connaît leur potentiel de garde que ce soit pour les vins rouges ou les vins blancs de l’AOC.
Les conditions climatiques qui ont déterminé l’évolution du cycle végétatif de la vigne ont été assez particulières pour l’AOC Châteauneuf-du-Pape.
Après un hiver rude, marqué par des chutes de neige, fait assez exceptionnel pour notre région, le printemps a été tardif et pluvieux, avec étalement de la floraison qui a ralenti le cycle végétatif sans pour autant entraîner la coulure, laissant la perspective d’une récolte normale.
Le mois de juillet en demi-teinte, a été compensé par un mois d’août ensoleillé et chaud. Malgré tout, l’ensoleillement a été inférieur par rapport aux autres années.
Ce déficit a entrainé un retard dans la maturité, les vendanges débutant aux alentours du 21 septembre pour les cépages les plus précoces et les blancs.
Les perturbations climatiques dans cette période critique ont ralenti la rentrée du raisin.
Face à cette situation incertaine, l’AOC Châteauneuf-du-Pape a pris l’initiative, en début de récolte, de réduire le rendement à l’hectare à 32 hls.
La sévérité de notre décret de contrôle imposant le tri manuel de la vendange a trouvé cette année tout son bien-fondé. Ce dernier, pratiqué avec sérieux par nos vignerons, a conduit à une récolte encore plus réduite que ce qu’on pouvait penser puisque les chiffres connus à ce jour laissent apparaître un rendement moyen de l’appellation de 28 hls à l’hectare, soit une récolte globale de 93 000 hls, inférieure à celle de 1986 de 10 000 hls. Malgré des rendements faibles, le prix moyen de la bouteille devrait rester stable.
Les vinifications se sont déroulées sans difficultés et avec un enchainement immédiat des fermentations malolactiques.
- Les vins blancs favorisés par un climat inhabituel, sont particulièrement réussis : beaucoup de fruit, une grande puissance aromatique, du gras, une très bonne longueur en bouche, autant d’éléments qui feront de 1987, un grand millésime de blanc.
- Les vins rouges sont plus difficiles à bien apprécier du fait du décalage de récolte qui se retrouve aujourd’hui dans leur état d’achèvement. Néanmoins, des éléments de qualité que l’on peut déjà percevoir gras, équilibre, finesse des tanins devraient conférer au 1987 les atouts d’un millésime digne d’intérêt.