Le gros avantage d’avoir un hiver doux est qu’il est plus facile de travailler à l’extérieur : taille, plantage des piquets, redressage de souche, broyage … sont réalisés dans des conditions plus clémentes.
Pour le reste, ce n’est pas l’idéal. Les parasites, champignons, virus … ont passé l’hiver « au chaud » et n’attendent qu’une hausse des températures pour se lancer à l’assaut des souches et des premières feuilles.
Même la taille doit parfois être arrêtée, faute à la sève qui n’est pas assez descendue. Le risque étant que la vigne ne se soit pas assez reposée et ait donc des difficultés à amener les raisins de la prochaine récolte à maturité. L’autre grand risque reste la possibilité d’un débourrement (éclosion des bourgeons) rapide, vers mi février, ce qui ferait peser un risque important sur la récolte en cas de gelée tardive. N’oublions pas que la fin officielle de l’hiver est le 20 mars, soit presque deux mois devant nous
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Parution : 04/02/2016