Chateauneuf du Pape - Vins - Domaine André Brunel - Les Cailloux

Le cheval, outil marketing ou véritable intérêt pour le Domaine

Travail du cheval à la vigne

Depuis de nombreuses années, le cheval fait un retour remarqué au sein des Domaines viticoles. Les utilisateurs sont néanmoins soit taxés de fous ou de nostalgiques soit accusés de les utiliser à des fins de communication. Qu’en est-il vraiment ?

Il est évident que sur des Domaines de taille moyenne (plus de 20h) et sur des parcelles à faible valeur ajoutée, le travail au cheval ne sera jamais rentable comparé au tracteur. Le facteur coût varie de 1 à 20 si le Domaine fait appel à un prestataire et de 1 à 10 si le Domaine possède un cheval en propre.

L’utilisation du cheval peut néanmoins être valable dans des conditions très précises : vignes en coteaux très pentus où le travail au tracteur est impossible et qui nécessitent l’utilisation d’un treuil, exploitations de quelques hectares en crus classés où l’investissement d’un tracteur ne se justifie pas et où le surcoût dû au cheval peut facilement être incorporé au prix de la bouteille.

En dehors de la question du coût, le cheval peut également être supérieur au tracteur pour son impact agronomique. Sur des sols très fragiles où le poids du tracteur aura tendance à tasser le sol et donc à réduire son potentiel agronomique, le cheval permet d’effectuer un travail beaucoup plus en douceur et de garder le sol en « vie ». Ce qui n’a pas de prix.

Au final, la communication ne semble pas être la motivation principale des vignerons : ceux-ci ne voient pas dans le cheval une manière de sauver la planète mais plutôt un moyen de préserver leur sol et de se démarquer de leur collègue à l’heure où les progrès technologiques font que tout le monde fait du bon vin ou presque.

Pour plus d'actualité sur les vins du Rhône : www.vins-rhone.com


Pour plus d'informations sur ce sujet, vous pouvez consulter le numéro 220 de la revue viticole "Réussir Vigne"

Parution : 21/07/2015

Fil RSS