Où l'on comprend ce que signifie travailler à la chaîne.
La mise en bouteille n'est pas en soi un exercice compliqué. Son succès repose sur deux aspects principaux : une propreté irréprochable et une bonne gestion des matières sèches (carton, bouchon, étiquette, capsule, etc...) en amont.
La propreté s'obtient par une stérilisation à la vapeur (afin de ne pas utiliser de produits chimiques) durant environ 1h avant la mise en route effective de la machine. Tous les tuyaux, filtres, becs verseurs... sont ainsi stérilisés avant le remplissage des bouteilles. Cela garantit une sécurité parfaite au niveau de chacune des bouteilles qui sort de notre ligne d'embouteillage.
Une fois la stérilisation effectuée (c'est à dire une arrivée à 6h de Julien pour un démarrage à 8h), le ballet peut se mettre en place. Toute la difficulté consiste à ce qu'il n'y ait aucun arrêt de la machine tout au long de la phase de production : Greg aux bouteilles vides surveille le niveau de bouchons et de capsules, Marie à l'encaissage (remplissage des cartons) surveille qu'il y ait toujours des étiquettes et des contre étiquettes, enfin Julien tout en surveillant l'ensemble de la ligne s'assure que chacun dispose du nécessaire : cartons, intercalaires, palette, film de protection, etc...
Il ne reste plus qu'à arriver à suivre la cadence pendant les 8h de production (si tout se passe bien...)
Parution : 05/09/2013